Les professions en 1926

 

Le dénombrement de la population fait apparaitre 763 actifs et 907 sans professions (retraités, épouses, enfants et autres sans emploi).
La profession la plus représentée est celle de cultivateur : 271 répartis sur 88 fermes. 66 sont exploitées par un couple. 91 enfants travaillent à la ferme ainsi que 26 salariés ou autres membres de la famille.

Viennent ensuite 82 marins. 55 d'entre eux sont pêcheurs dont 16 patrons pêcheurs. 16 autres sont sableurs, dont 5 patrons. Les autres sont pour la plupart marin au commerce ou au service de l'état. Au total 226 personnes vivent dans des familles dont le chef est pêcheur, sableur ou marin au commerce.

Les catégories les plus représentées sont ensuite les manœuvres 74, les domestiques 46, les journaliers 39, les débitants de boissons 15 dont 3 couples (c'est une activité surtout féminine) 4 autres sont dits cabaretiers, dont 1 couple.
On dénombre aussi (patrons, conjoints et ouvriers) :

On relève également :
10 commerçants, 1 négociant en vin, 7 hôteliers restaurateurs, 1 artiste peintre graveur (Adolphe Beaufrère), 1 ingénieur (Eugène Michiels), 1 chimiste (Jules Laureau, fabricant d'engrais), 1 publiciste (Jean-Marie Remilly), 1 infirmière (Jeanne Nohannic), 1 sage-femme (Marie Le Coq), 3 gérants d'usine, 6 instituteurs, 3 douaniers, 2 ecclésiastiques, 3 religieuses, 1 gendarme (Marc Le Squer), 1 facteur (Antonin Garreau), 1 gardienne de phare (Marie Matelot, belle-fille de l'héroïque gardienne du phare de Kerdonis en avril 1911), 2 voyageurs de commerce, 1 musicien ambulant (Gustave Le Marrec), etc…

 

Les employeurs
Deux gros employeurs se distinguent : L'arsenal de Lorient emploie 39 personnes de Larmor, et les Kaolins de Plœmeur 35.
Ensuite, nous trouvons : les ponts et chaussées 11, Rocher à Lorient 7, la Compagnie Lorientaise de Chalutage 5, Gérard (négociant en vins) 5, Billet Lémy (conserverie) 5, le Sanatorium de Kerpape 4, Ouizille 4, Marcesche 4, Bourgeois (conserverie) 3, Conan (sableur au Kernével) 3.
A noter que le personnel des conserveries est plus élevé que ne le laisse paraitre le recensement. En effet, outre celles qui ont déclaré travailler chez Bourgeois ou Billet Lémy, d'autres personnes qualifiées d'ouvrier ou de journalier y travaillent selon les besoins.