Morts pour la France

Guerre de 1939-1945

 

BIENVENU J.M.

BOCENO P

CONAN R

Du COSTAL G.R

Du COSTAL Y. Mme

FORTRAIT G

GERARD Edouard Ludovic Marcel, né le 11 février 1917 à Larmor.
Fils de André, négociant en vins, et de Rose Hemon.
Sergent pilote, Groupe mixte de combat n°1. Forces Aériennes Françaises Libres.
Mort lors d'un accident d'avion le 11 novembre 1940 à Kribi (Cameroun).

GARGANNE J.V

KERANGOUAREC J

LE CLANCHE L.M

LE CREOUR M.

LE FAOUDER M.

LE GUENNEC Eugène Marie Alexandre, né le 22 septembre 1906 à Plœmeur.
41e R.I. Mort le 08 juin 1940 à St Martin du Tertre.

LE ROY M

LESPERT A

LESPERT R Mme

MABILE C

MAURICE J

PERON Yvon Francis Roger, né le 16 janvier 1920 à Plœmeur.
Marin, quartier maitre armurier sur contre torpilleur "Albatros".
Mort au cours des événements en Afrique du Nord le 08 novembre 1942 à Casablanca (Maroc).

QUERET Louis Michel, né le 28 septembre 1919 à Plœmeur.
Fils de Joseph Elie, marin pêcheur, et de Albertine Rio.

QUERET Gilbert, né le 9 janvier 1924 à Plœmeur.
Fils de Joseph Elie, marin pêcheur, et de Albertine Rio.

QUERET Joseph Jean Louis, né le 27 novembre 1919 à Plœmeur.
Fils de Joseph Elie, marin pêcheur, et de Albertine Rio.
Forces françaises de l'intérieur.
Mort le 27 juin 1944 à Berné.

RECUNE Marc Louis Marie, né le 22 août 1911 à Plœmeur.
Marin, second maitre manœuvre sur paquebot "Brazza".
Mort lors du torpillage du paquebot le 28 mai 1940 au large du Cap Finistère (Espagne).

STEPHAN GL

LE LIVEC A

PETITBOIS A

LE GOUSSE P

LE MOING Jean

 

"Les quatre frères Le Roy - Quéret"

En 1946, la municipalité décide de perpétuer la mémoire des "Quatre Frères Le Roy Quéret" en donnant leur nom à la rue d'accès au bourg. Ces Larmoriens sont "morts pour la France" dans des circonstances exceptionnelles.

Albert Le Roy et Joseph, Louis, Gilbert Quéret sont demi frères, fils de Yves Le Roy et Albertine Rio et de Joseph Quéret et Albertine Rio.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Louis Quéret, ouvrier à l'Arsenal, succombe à 20 ans le 25 juin 1942 des suites de la tuberculose contractée lors de travaux réalisés à bord du bateau de guerre "L'Impassible".

Joseph Quéret combat pendant l'occupation dans le maquis de Touraine. Recherché par l'ennemi, il s'enrôle dans le maquis du Morbihan à Priziac Berné (bataillon Jim Kesler, compagnie Louis Le Bouedec). Dans la matinée du 8 juin 1944, au cours d'une mission, un de ses camarades est tué à ses côtés. Il parvient à échapper à travers bois et fourrés à la chasse à l'homme déclenchée par la Gestapo. Vers 18 heures, se croyant hors d'atteinte, il est surpris par les membres de la Gestapo patrouillant en voiture sur la route de Guémené à Berné. Trois Allemands s'emparent de lui avec brutalité ; après d'épouvantables tortures au Faouët, il est conduit à la prison Bel Air de Quimperlé. Il est extrait de sa cellule le 27 juin 1944 vers 5 heures du matin, embarqué avec d'autres patriotes à bord d'une camionnette vers une destination inconnue. On ne retrouvera plus trace de lui. Fait-il partie des 6 cadavres non identifiés parmi les 69 découverts à Port-Louis le 18 mai 1945 dans une fosse au stand de tir de la citadelle ? Il avait 24 ans.

Gilbert Quéret s'enrôle le 25 mars 1944 dans le maquis de Corrèze et du Limousin sous le nom de guerre de Lariflette, puis passe à la 5e compagnie du 2e bataillon de marche sous les ordres du capitaine Le Bris. Le 7 mai 1945, dernier jour des hostilités, il est gravement blessé aux Cinq Chemins de Guidel, fait prisonnier, transporté à l'hôpital maritime de Lorient où il décèdera, terrassé par la gangrène malgré trois amputations, le 6 juin 1945 à l'âge de 21 ans.

Albert Le Roy, marin pêcheur à Toulhars, ancien marin d'état, est arrêté le 28 août 1944 à une heure du matin par la Gestapo. Il a été dénoncé par une voisine et son ami allemand comme terroriste et pour ses relations avec la Résistance. Il est effectivement agent de liaison dans un réseau entre Ploërdut et Priziac où il se rend régulièrement à bicyclette à l'insu de sa femme qui ignore tout de ses activités clandestines. Ses dénonciateurs redoutent surtout qu'il soit en possession de listes de collaborateurs et d'Allemands qui pourraient être utilisées contre eux à la fin de la guerre. Conduit au village de Keradehuen en Plœmeur au P.C. du capitaine Von Maltzahn qui commande le 285e bataillon cycliste, il est violemment et longuement interrogé avant d'être fusillé à l'aube, à cinq heures du matin, pour le seul motif "d'être tout simplement suspecté d'espionnage" comme le déclarera son bourreau lors de son procès. Le 9 décembre 1948, la section du tribunal militaire de Paris, siégeant au palais de justice de Rennes, va condamner à mort l'officier coupable de ce crime de guerre contre un civil. A 28 ans, il laisse une veuve et deux jeunes orphelins de deux ans et cinq jours. Ce n'est que le 22 mai 1946 que sa jeune femme et sa mère seront en mesure de reconnaitre son cadavre découvert au village de Keradehuen sur les indications du dénonciateur allemand, prisonnier à Port-Louis. Des funérailles solennelles lui sont rendues le 25 mai 1946.