La vie à l'école
Pendant la guerre, hausse du coût des fournitures scolaires
Le 13 juin 1915, au conseil, lecture d'une lettre de Mme Vve Gosse adjudicataire du 2ème lot des fournitures classiques gratuites, demandant que le montant net des factures de livres soit majoré de 20% à partir du 1er mai 1914 par suite des hausses continuelles que subissent les matières premières. Sa demande est acceptée.
Par arrêté du 22 septembre 1916 mademoiselle Thébaud Marie Julie, élève de l'école normale, est déléguée dans les fonctions d'institutrice stagiaire "à titre provisoire et pour la durée de la guerre", à Larmor, école de garçons, poste vacant.
Le 27 mai 1917, le salaire du personnel affecté au ménage dans les écoles, est porté de 0,85 F à 1,25 F par journée de travail pendant la durée de la guerre mais avec effet au 1er janvier 1918 seulement.
En fin d'année sur proposition de M. Jouanno, le conseil décide que les sommes votées pour achat de prix aux élèves des écoles seront, cette année, employées aux "œuvres de guerre".
Le 28 janvier 1918, l'inspecteur primaire signale le mauvais état des écoles du fait du manque de main d'œuvre.
. . . à Larmor la porte de l'école des filles a été restaurée et les urinoirs de l'école des garçons remis en convenable état. Les travaux de réparation aux toitures, gouttières, privés, se poursuivra dès que la municipalité pourra disposer des matériaux nécessaires.
Le 9 juin, le maire fait remarquer au conseil que, vu le prix excessif des livres, il n'est plus possible de donner un livre convenable à chacun des élèves et qu'il est cependant désirable de récompenser les écoliers studieux et d'encourager la fréquentation scolaire. Après en avoir délibéré, le conseil demande au préfet la répartition suivante :
1°) 350 F pour livrets de caisse d'épargne de 10 F aux élèves reçus à l'examen du certificat d'étude ;
2°) 300 F pour les prisonniers de guerre de la commune ;
3°) 200 F pour achat d'ouvrages sur la guerre au profit des bibliothèques scolaires.
Le 24 novembre 1918, faisant suite à son arrêté du 22 septembre 1916, l'inspecteur d'académie désigne la demoiselle Thebaud comme institutrice à l'école de garçons, le poste étant toujours vacant.
Un nouveau directeur à Larmor
Le 5 septembre 1919, M. Perrodo est nommé directeur de l'école de garçons en remplacement de Mme Colonna directrice provisoire.
Réclamation à propos de l'entretien des bailles. . .
Le 19 septembre M. Even cultivateur au Ménez, écrit au maire :
Chargé du nettoyage et de l'entretien des bailles de l'école communale de Larmor je viens solliciter du conseil municipal l'augmentation qui m'est allouée à ce sujet.
Lorsque j'ai pris la charge des bailles en 1915, les vieilles bailles inutilisables ont été remplacées par des neuves qui au lieu d'être coaltarées ont été simplement enduites d'une couche d'ocre-jaune, ce qui équivaut à laisser le bois à l'état naturel. Aussi l'humidité a eu vite fait de pourrir le bois et les cercles.
Etant donné l'augmentation considérable du prix des bailles, je demande que l'indemnité soit portée de douze à vingt francs, ou le remboursement sur facture de mes frais d'entretien.
Distribution des prix : élèves récompensés
Le 18 décembre 1919 est dressé un état des enfants auxquels est attribué un livret de caisse d'épargne de 10 francs en guise de prix.
Ce document permet, outre l'état civil des enfants, de découvrir leur âge, leur adresse et la profession de leur père.
A Larmor 6 garçons et 6 filles du groupe scolaire ont reçu un livret.
Ils ont entre 12 et 15 ans et ont passé presque toute leur enfance à l'école de Larmor et en particuliers pendant la période de la guerre.
On remarque la diversité des professions des parents et de leurs résidences :
1 fils et 1 fille de pécheurs au Kernével, 1 fils de marin retraité à Keramzec ;
1 fils de boitier à Toulhars et 1 fille de ferblantier à Larmor ;
1 fils et 2 filles d'ouvriers de l'arsenal, à Larmor, aux Quatre Chemins et à Kervogam ;
1 fils de boucher à Larmor, 1 fils et 1 fille de cultivateurs, à Locqueltas et Quélisoye ;
1 fille de sous-brigadier des douanes à Larmor.
Fournitures scolaires et inventaire du mobilier
Chaque trimestre il faut préparer la liste des fournitures scolaires destinées aux élèves indigents. Début 1920, pour les mois d'avril à juillet, les besoins pour les garçons et filles de Larmor sont de :
Un inventaire du mobilier scolaire communal est dressé par Mme Le Bouedec, pour les 4 classes de l'école des filles qu'elle dirige.
Un état identique est dressé par le directeur Th. Perrodo pour ses 3 classes dans lesquelles il recense :
Le 4 juillet 1920, le conseil municipal, compte tenu des réparations à effectuer aux écoles, ne saurait différer plus longtemps l'exécution de ces travaux, en raison de l'état de délabrement dans lequel se trouvent les bâtiments scolaires.
Ne disposant pas de la somme nécessaire, il décide de solliciter une subvention du département et du ministère, et de demander un emprunt qu'il remboursera au moyen d'une imposition extraordinaire.
Les directeurs d'écoles se plaignent auprès du maire
Le 26 septembre 1920 le directeur de l'école des garçons écrit au maire :
Nous voici à quelques jours de la rentrée des classes ; aussi je me permets de vous rappeler qu'il y a urgence à nous faire parvenir les fournitures classiques des élèves indigents dont vous possédez le détail depuis les premiers jours d'août, afin d'éviter tout retard dans leur travail.
Il y a également nécessité de nous pourvoir de balais pour le nettoyage des classes, cours, couloirs et cabinets d'aisance.
Je suis persuadé qu'il me suffira de vous signaler ces faits pour que vous veuillez bien donner des ordres et je vous en remercie à l'avance.
En octobre c'est la directrice de l'école des filles qui intervient : le froid commence à se faire sentir, il va bientôt falloir songer à chauffer les classes, et le bois n'est pas encore arrivé à Larmor. De plus, les poêles ont besoin d'être ramonés et visités car quelques réparations urgentes s'imposent, que la municipalité ne peut refuser.
Je vous renouvelle, monsieur le maire la demande de 4 balais que je vous adressais la 1ère quinzaine d'octobre et qui est restée sans réponse, de même que la question que je vous posais au sujet des fournitures gratuites.
Vous devez comprendre, Monsieur le Maire, que je ne vous demande que le strict nécessaire dans l'intérêt de l'école et des enfants, je ne puis croire que vous nous le refuserez.
En novembre, le directeur, M. Perrodo intervient à nouveau auprès du maire et lui fait part de son mécontentement.
Après avoir eu l'honneur de vous prier, en septembre dernier de vouloir bien, dans l'intérêt du service, fournir à l'école :
1° des balais pour le nettoyage des classes, cour, couloirs et cabinets d'aisance ;
2° les fournitures classiques nécessaires aux élèves indigents ;
j'ai le devoir de vous rappeler très respectueusement que je n'ai encore reçu ni les uns ni les autres.
De plus, monsieur le maire nous ouvrons à Larmor le 15 novembre un cours du soir pour adultes et cela pendant 3 mois d'hiver (3 séances par semaine); en conséquence nous vous serions reconnaissant de vouloir bien profiter du même voiturier pour nous faire parvenir 1 bidon de pétrole et 2 verres de lampe (l'école possède des lampes Picador, mais sans verres).
- il serait utile aussi que toutes les cheminées de l'école soient ramonées.
- enfin, nous avons reçu pour l'école de garçons 2 cordes de bois de chauffage sur les 3 que nous recevions annuellement, sans doute que la 3ème nous parviendra plus tard.
- reste la question du cassage du bois; j'attendrai vos ordres pour la résolution de cette question.
Quelques semaines plus tard :
1° La quatrième corde de bois n'est pas encore livrée à l'école des filles.
2° La maîtresse de la 2ème classe ne peut pas faire de feu dans sa classe ; le poêle complètement hors d'usage est un danger permanent pour les élèves et le tirage ne pouvant s'effectuer par les vents du nord et de l'est, la fumée est refoulée dans la classe où il est impossible de séjourner.
Il serait désirable qu'un petit poêle, comme celui qui a été mis ces dernières années dans la 2ème classe des garçons, remplaçât celui qui ne fonctionne plus.
3° Les persiennes de Mme Levier n'ont rien pour les tenir ouvertes du côté de la rue sur le passage des garçons de l'école de M. Perrodo, d’où danger pour ces derniers de les recevoir sur la tête.
Le 26 décembre 1920, lors de la dernière réunion du conseil municipal de l'année, monsieur Cren expose qu'il a été l'objet de critiques de ses collègues instituteurs suite aux décisions prises au sujet des fournitures aux élèves indigents. Il précise que leurs griefs sont basés sur :
1°) la suppression de certains articles tels que : cahiers de dessin, gommes, cahier de devoirs mensuels, etc. etc.
2°) l'obligation de remise à la mairie, en fin de trimestre, des cahiers achevés, ce qui tendrait à créer une suspicion à l'égard des maîtres.
Le 14 juin 1921, le maire informe le préfet qu'aucune distribution de prix ne sera faite cette année aux élèves des écoles publiques de la commune, le crédit de 850 francs, inscrit au budget de 1921 sera employé, tant à l'achat de livrets de caisse d'épargne qui seront décernés aux élèves ayant obtenu en 1921 le certificat d'études primaires, qu'à l'acquisition de volumes pour les bibliothèques scolaires.
Le 23 juillet, la directrice de l'école des filles intervient auprès du maire et l'on devine qu'elle n'apprécie pas l'indifférence de la municipalité à l'égard du groupe scolaire de Larmor :
Nous serions heureuses que les réparations urgentes soient terminées avant les vacances, à l'école des filles de Larmor, savoir :
1°) vitres à poser à la porte du logement de Mme Levier, et à la porte de sa classe,
2°) serrures et persiennes à consolider,
3°) deuxième couche de peinture à donner aux persiennes nord de la maison d'habitation.
Quant au blanchiment des salles de classe, je vous demanderais monsieur le maire à ce qu'il soit fait la 2ème quinzaine de septembre car nous nous absentons pendant les vacances. Si le travail doit s'effectuer avant le 15 septembre vous voudrez bien nous faire savoir à qui nous devons remettre les clefs des classes.
Nous vous demandons aussi, monsieur le maire, de vouloir bien faire procéder au lessivage des classes après le blanchiment, ce qui est indiqué par le règlement scolaire qui n'est pas toujours appliqué.
Le 9 novembre, la directrice au maire :
J'ai l'honneur de vous faire savoir que les poêles de l'école des filles de Larmor ont grand besoin d'être ramonés et mis en état pour le chauffage des classes.
Je compte sur votre obligeance, M. le Maire pour faire effectuer d'urgence ce travail nécessaire.
Je vous en remercie d'avance.
La directrice informe le maire que les 4 et 6 décembre 1921 il a été cassé une corde de bois à l'école des filles par le nommé Jacques Vincent. Les écoliers ne subiront pas le froid comme cela est arrivé trop souvent en période hivernale.
Le 20 janvier 1922, un arrêté préfectoral approuve la réalisation de travaux à exécuter aux écoles : blanchiment, lavage ou réfection des peintures des boiseries des locaux, réfection du matériel scolaire.
Le 12 novembre, le maire expose que par arrêté du ministre en date du 17 juillet 1922, les vacances scolaires sont ainsi fixées :
- le matin, du 2 novembre ;
- les 2 jours qui précèdent Pâques et la semaine suivante ;
- deux mois à la fin de l'année scolaire ;
- six jours à des dates fixées pour chaque commune par l'inspecteur primaire, après avis du conseil municipal ;
- aucun autre jour de congé ne peut être accordé.
Il y a lieu de délibérer et de voter sur la répartition de ces 6 jours.
Dans l'intérêt de l'enseignement aussi bien que dans celui des populations, il conviendrait de faire coïncider ces jours avec ceux des fêtes de réjouissances locales :
- 1 jour, le 21 octobre, concours du comice agricole ;
- 1 jour, 1er lundi d'octobre, fête de la victoire à Lorient ;
- 1 jour, le 24 juin, fête des coureaux de Larmor ;
- 1 jour, le lendemain de Noël ;
- 2 jours, les 2 et 3 janvier.
Le même jour monsieur Edelin, conseiller municipal et commerçant à Larmor, signale que le blanchiment des classes de l'école, n'a pas été effectué cette année ainsi que le prescrit le règlement.
Le maire répond que le marché de gré à gré passé avec M. Daoudal, se trouve résilié du fait du décès de ce dernier et du refus de ses fils d'achever les travaux prévus à l'adjudication, et que les offres faites par monsieur Goulven Jean-Michel, entrepreneur à Larmor sont exagérées.
Il y a donc lieu de "provoquer" des offres plus avantageuses.
Enfin M. Edelin signale l'urgence que présente le cassage du bois des écoles, et la nécessité de combler l'excavation qui existe dans la cour des filles……..La question du cassage du bois est à l'étude, et un cantonnier de l'équipe communale se rendra à l'école pour remettre la cour en état.
Le 6 juin 1923, la directrice de l'école des filles établit une note à l'intention de l'inspecteur. Améliorations à signaler à monsieur le maire après sa visite du 6 juin à l'école des filles de Larmor :
- boiseries des fenêtres et des portes de 3 classes à consolider ;
- plaques de tôle pour le dessous de 3 poêles ;
- poêles hors d'usage à remplacer pour l'hiver prochain ;
- blanchiment et lessivage des 4 classes pendant les grandes vacances.
Elle adresse également au maire une réclamation ainsi rédigée :
Liste des fournitures gratuites pour l'année scolaire 1923-1924
Nombre d'élèves gratuites 25 sur 135 inscrites
Livres demandés à la rentrée d'octobre 1922 et qui n'ont pas été livrés :
Enfin des décisions importantes pour les travaux d'entretien des écoles
Le 19 septembre, 1923 deux dossiers de "marché de gré à gré" concernent les travaux à exécuter au groupe scolaire de Larmor :
Ø Le premier, présenté par M. Thiebault, entrepreneur de peinture à Plœmeur, comprend un lessivage préparatoire, peinture à une couche y compris masticage, couche d'huile, couche de vernis intérieur, peinture à 2 couches et vernis sur bureaux, peinture pour tableau noir dite "ardoisière" à 2 couches, et en vitrerie des verres simples en réparation.
Ø Le second est rédigé par M. Richard, maître-couvreur à Plœmeur, concerne le blanchiment des plafonds à 2 couches de badigeon à la colle (blanc fixe) y compris brossage, et pour les murs 2 couches badigeon blanc et une couche de badigeon teinté.
Une semaine plus tard, ces marchés sont approuvés par le préfet.
Mais le problème des fournitures demeure et le 5 octobre 1923 la directrice s'adresse à nouveau au maire pour réclamer des objets indispensables pour assurer l'entretien des classes pendant l'année :
1 arrosoir par classe 4
2 éponges par classe 8
1 seau pour la 3ème classe
1 brosse à chien dent pour l'école.
Elle précise : A l'école des filles nous ne faisons pas de cours d'adultes, mais une cantine, qui fonctionne de novembre à la fin de mars, recevant les enfants qui restent déjeuner à l'école à midi dans une même classe chauffée et sur le poêle on réchauffe les aliments apportés par les enfants.
Le lendemain c'est M. Th. Perrodo, directeur, qui passe commande pour l'école des garçons des objets indispensables pour l'entretien des classes :
3 balais solides ; 1 tête de loup sans manche ; 2 pelles à poussière ;
1 bidon de pétrole pour les cours d'adultes.
En novembre, les tinettes sont encore une fois à l'ordre du jour du conseil municipal. En effet, monsieur Even, cultivateur au Ménez, qui procédait depuis 15 ans au nettoyage des cabinets d'aisance du groupe scolaire, moyennant une indemnité annuelle de 40 francs et à charge pour lui de réparer les tinettes, ne veut plus continuer ce service.
Les cultivateurs des environs, pressentis, ont refusé, prétextant la modicité du prix, surtout avec la réparation du matériel.
Seul, monsieur Le Bellec, cultivateur à Kerderff, consent à faire le service moyennant le paiement d'une indemnité de 50 F et de laisser les réparations à la charge de la commune.
Faute de mieux disant, cette proposition est acceptée car le temps presse à l'école.
L'école endommagée par un cyclone
Dans la nuit du 26 au 27 novembre 1924 une forte tempête prend une allure cyclonique s'affirmant à plusieurs reprises.
A Larmor, de nombreuses cabines de bain ont été enfoncées par les paquets de mer et quelques-unes emportées, etc. Des dégâts importants ont été occasionnés sur les constructions scolaires en particulier au préau de l'école des filles.
Dès le 28 novembre le maire de Plœmeur intervient auprès du préfet et sollicite en vain une aide pour les réparations à effectuer de toute urgence. Le conseil municipal serait très inspiré en prenant à sa charge la dépense totale de ces réparations.
Le 21 décembre cette question est à l'ordre du jour du conseil municipal. Une grande partie de la toiture du préau de l'école des filles de Larmor a été projetée sur la cour par le cyclone. Il y aurait un danger à laisser plus longtemps les choses en l'état. Il autorise le maire à faire exécuter les travaux et vote un crédit de 3000 F à cet effet.
Le maire cherche une entreprise de couvreurs et en février 1925, il informe le préfet que les démarches faites auprès des entrepreneurs de couvertures, en vue d'une exécution immédiate des réparations les plus urgentes, sont demeurées infructueuses, par suite du surcroit de travail et de pénurie de main-d'œuvre.
Les travaux à exécuter aux bâtiments communaux ne pourront maintenant être repris que dans les limites des ressources budgétaires et au fur et à mesure que les maîtres-couvreurs seront en état de faire les réparations.
Nous ignorons quand les travaux ont finalement été effectués.
Le groupe scolaire de Larmor-Plage
La loi du 2 avril 1925, érige Larmor-Plage en commune. Dorénavant, toutes les questions concernant l'école publique se trouvent placées sous la responsabilité de la nouvelle commune de Larmor-Plage. Cela concerne donc les gros travaux, l'entretien, ainsi que la distribution de certaines fournitures.
Travaux sur les écoles
En 1928, le conseil sous la présidence de son maire, monsieur Coutillard, autorise l'installation d'un service de bains-douches dans un local attenant aux nouveaux cabinets, et autorise le directeur de l'école à solliciter une subvention du conseil général au motif d'une mesure d'hygiène.
Le 19 juin, le préfet signale au maire des défectuosités pouvant entrainer des accidents et engageant la responsabilité de l'état et de la commune, savoir :
1°) Ecole des garçons : Pose d'une grille autour du poêle de la 3ème classe.
Réparation du sol du couloir d'entrée.
Réparation de la toiture.
2°) Ecole des filles : Pose d'une grille autour du poêle de la classe enfantine.
Réparation de la toiture.
Les devis présentés par la commune sont approuvés par préfet le 2 août.
Cinq ans plus tard, en 1933, le conseil examine une demande du directeur de l'école, relative à divers travaux pour les locaux scolaires :
- Transformation complète des cabinets des deux écoles par la construction d'une fosse de 18 m3. Cette affaire est renvoyée à la commission des travaux.
- Comprendre les écoles dans l'installation du service d'eau (6 logements). Le conseil décide d'attendre un devis.
- Même amélioration pour le gaz d'éclairage s'il est amené dans la commune.
- Entourer tous les poêles des classes par une grille pour éviter les accidents. Décision est prise de faire confectionner les grilles.
- Achat de jouets pour la classe enfantine. Adopté
- Demande d'une fosse à sable et d'un tas de sable pour les jeux d'enfants. Afin d'éviter tout accident, le conseil refuse de creuser une fosse, mais décide d'apporter du sable.
- Enlèvement d'un tas d'ordures à l'extrémité du chemin menant à l'école. Adopté
- Nécessité d'une cloison sud au préau des garçons pour assurer la protection contre les fortes pluies. Cette amélioration sera effectuée.
En 1935 monsieur Edelin, maire, donne lecture au conseil d'un courrier du préfet qui lui demande de lui faire connaitre les travaux effectués pendant les vacances scolaires. Mais rien n'a été fait et l'on présente alors les devis de blanchiment, peinture, cloison et portes de deux classes. Les crédits sont votés compte tenu de l'urgence.