Les chapelains de Larmor
Luc Le Leslé en 1593; est le premier chapelain affecté en permanence à la chapelle de Larmor. Il y célèbre les messes, les mariages et les enterrements.
Tenté par les riches oblations qui tombent dans la chapelle de Notre-Dame de Larmor et dont une partie est au profit du recteur, tandis que le reste est consacré aux réparations et à l'entretien de l'édifice, ce premier chapelain, Luc Le Leslé, imagine de s'investir sans façon de la chapellenie de Larmor et de s'en attribuer les revenus.
Dans cette période de graves désordres dus aux troubles de la Ligue, ses assertions ne sont pas examinées d'assez près et le 22 février 1613, des provisions lui sont délivrées en Cour de Rome pour ce prétendu bénéfice dont il se hâte de prendre possession. Informé de ce qui vient de se passer, le recteur Henry Lennes ne se laisse pas abuser. Un procès s'engage et le 30 août 1614, une sentence donne raison au recteur et déboute Luc Le Leslé de ses extravagantes prétentions. Cette procédure prouve la possession immémoriale des recteurs dans le tiers des oblations de la chapelle.
Vingt autres chapelains vont lui succéder :
Gouzron en 1611,
Le Carer 1623,
Jacques Nozéou 1640,
Allain Bohely 1650,
Daniel Kerinec 1659,
Philippe Le Fromal 1673,
Guillaume Ropert 1680,
Bienvenu 1697,
Gilles Adam 1703,
Julien Guillo 1710,
Jean Bretin 1716,
Charles Peresse 1718,
Cadoux 1723,
Hemery 1735,
Le Frapper 1744,
Quirin Audic 1754,
Portanguen 1766,
Perennès 1778,
Paul Rio 1783
et enfin Jean-Louis Le Maux, originaire de Pluneret, nommé en 1785. Il réside dans la maison dite de la Vierge située sur la place, en haut de l'actuelle rue Beg-Tal-Men. Réfractaire lors de la Révolution, comme de nombreux prêtres, il s'exile en Espagne où il meurt à l'hôpital de la Stotta à Valladolid en 1798.
Mais l'église n'ayant pas de fonds baptismaux, les baptêmes ont lieu à Plœmeur. Il faut donc, par tous les temps, parcourir 5 à 6 kilomètres avec le nouveau-né dans les bras, pour se rendre au bourg !